Entrons dans le vif du sujet du partenariat : que faut-il inclure dans un accord de consortium ?
Un thème récurrent, mais avec peu de « modèles
La conclusion d’un accord de consortium peut être obligatoire dans le cadre de certains programmes et appels à propositions européens, mais il n’existe pas de modèle universel d’accord de consortium. Ce qui se rapproche le plus d’un « modèle officiel » est celui proposé par l’initiative DESCA (Development of a Simplified Consortium Agreement), qui a développé un modèle d’accord de consortium considéré comme complet et fiable par la communauté des acteurs travaillant sur des projets européens et par les institutions européennes elles-mêmes. Il est présenté à la fois dans une version éditable(document Word) et dans une version qui fournit des commentaires et des clarifications sur les clauses proposées(document PDF). De quoi s’agit-il ? Découvrons-le ensemble. Nous avons consacré une section entière à ce sujet dans le chapitre du Guide consacré au partenariat.
Le modèle DESCA : vices et vertus
Le modèle DESCA d’accord de consortium est né dans le cadre du programme Horizon Europe. Il peut donc être trop spécifique et complexe pour d’autres types de programmes européens, mais il constitue néanmoins un excellent point de départ et une source d’inspiration. Il s’agit (précisément) d’un modèle : ses différentes clauses, sections et options peuvent être adaptées et simplifiées en fonction des besoins spécifiques du projet et des partenaires. Nous avons repris les principales sections et recommandations fournies par le modèle DESCA, en donnant un modèle simplifié, général et applicable à la plupart des projets, qui peut aider ceux qui souhaitent structurer un accord de consortium en fonction de leurs besoins. Pour plus de détails, consultez la section sur le partenariat.
Les principales dimensions d’un accord de consortium
Bien que nous fassions référence à la section dédiée, nous fournissons un résumé supplémentaire ci-dessous : que doit contenir un accord de consortium ?
- Définitions et objectifs: se mettre d’accord sur la terminologie. Qu’entend-on par projet, chef de file, partenaire associé ? Quel est l’objet de l’accord de consortium ? Quels sont les documents (tels que la convention de subvention) qui « régissent » l’accord de consortium ?
- Entrée en vigueur, durée et fin: oui, ces aspects peuvent être imprécis dans le « continuum » que représente la vie d’un projet, en considérant son « avant » (préparation) et son « après » (diffusion, durabilité, audit).
- Responsabilités des parties et responsabilité mutuelle: le « cœur » de l’accord de consortium. Quelles sont les responsabilités et quelle est la répartition des tâches entre les partenaires ? Dans quelle mesure les partenaires du projet sont-ils mutuellement responsables du travail accompli ?
- Structure de gouvernance: à travers quelles structures et quels modes de fonctionnement la vie en partenariat fonctionne-t-elle ? Des règles sont nécessaires pour communiquer, prendre des décisions et résoudre des problèmes dans la vie de tous les jours.
- Dispositions financières: selon quels principes et modalités la planification, l’engagement, l’utilisation, l’établissement de rapports et le remboursement des fonds et des coûts du projet fonctionnent-ils ? Avec quel calendrier et quelles responsabilités partagées entre les partenaires et le chef de file ?
- Gestion des résultats et de l’information: « À qui appartiennent » (en termes d’attribution, mais aussi de confidentialité, de visibilité et d’exploitation ultérieure) les informations et les résultats produits par un projet ? Comment fonctionnent leur diffusion et leur exploitation ?
- Dispositions finales: Quelles sont les modalités de communication formelle à utiliser pour les questions relatives à l’accord de consortium, au droit applicable, à la juridiction compétente et à la manière de résoudre les éventuels différends ? D’autres dispositions spécifiques sont-elles nécessaires ?
- Annexes: le nombre et la nature des annexes peuvent varier considérablement en fonction de la nature des partenaires et du projet. Par exemple, une annexe peut inclure le type de contribution et les ressources fournies par chaque partenaire, le budget du projet, son calendrier, d’autres parties importantes de la proposition de projet, les modèles et les outils à utiliser.
Si vous trouvez cela utile, découvrez tous les détails dans la section dédiée.